Cetest consiste en l'administration de 75 gr de glucose par voie orale puis on observe l'évolution du taux de sucre dans le sang et éventuellement celui du taux d'insuline, l'hormone qui fait pénétrer le sucre dans les cellules. Le test révèle que 42 hommes ont une tolérance normale au glucose, 23 ont une tolérance diminuée (prédiabète) et 9 ont eu un
Les tests de vieillissement [11][1] permettent d'évaluer la croissance des micro-organismes dans les aliments naturellement contaminés, conservés dans des conditions raisonnablement prévisibles. La température et la durée de conservation sont des paramètres essentiels agissant sur le développement microbien. Les tests de vieillissement incluent donc une rupture de la chaîne du froid, sauf si le professionnel peut justifier d'une chaîne du froid totalement tests, faciles à mettre en œuvre, sont incontournables et fournissent des informations essentielles et suffisantes pour valider et vérifier la durée de vie microbiologique au regard des flores normalement présentes dans un aliment flores indicatrices d'hygiène et micro-organismes d'altération.En revanche, dans le cadre des tests de vieillissement, la recherche des micro-organismes pathogènes critères de sécurité ou autres soumis à un critère qualitatif absence dans x grammes n'est pas pertinente pour la validation et la vérification d'une DVM. La recherche de ces micro-organismes pathogènes doit, en revanche, être réalisée dans le cadre des auto-contrôles à J0 dans l'objectif d'évaluer le niveau de maîtrise du procédé de fabrication et de pouvoir mettre en œuvre sans délai des mesures de gestion en cas de résultat lignes directrices pour la mise en œuvre des tests de vieillissement sont décrites dans la norme NF V01-003 [12][2] et, pour Listeria monocytogenes dans les denrées prêtes à consommer, dans le guide technique du Laboratoire de référence de l'Union européenne [13][3] pour Listeria monocytogenes cf. chapitre 4 de ce guide.a Validation initiale de la DVM⚓Pour la validation initiale d'une DVM, les tests de vieillissement doivent porter sur tous les microorganismes identifiés dans l'analyse des dangers pour lesquels il existe un critère quantitatif en fin de DVM cf V-B-2 critères réglementaires, critères définis dans les GBPH validés, critères des interprofessions....Le cas particulier de Listeria monocytogenes est traité à part cf. paragraphe V-B-4- c.Les tests de vieillissement sont réalisés par un laboratoire satisfaisant aux exigences générales concernant la compétence des laboratoires de préférence par des laboratoires accrédités ou, a minima sous assurance qualité et reliés à un réseau d'analyses d'inter-comparaison et mettant en œuvre les méthodes d'analyse de référence précisées en annexe I du Reg CE 2073/2005 ou les méthodes alternatives commerciales validées par rapport à la méthode de référence et certifiées par une tierce partie conformément au protocole défini dans la norme NF EN ISO 16140 2003 ou la norme NF EN ISO 16140-2 2016.Ces analyses sont réalisées sur au moins un produit représentatif de chaque catégorie de produits finis correspondant à un procédé de fabrication identifié et homogène sur le plan de la maîtrise des dangers microbiologiques et selon un plan d'échantillonnage représentatif des conditions de production avec, au minimum, n=5, en application du Reg CE 2073/ peut s'agir de cinq unités issues du même lot afin de tenir compte de la variabilité inter-lots, il est recommandé de renouveler ces analyses, de préférence pour trois lots de fabrication ; ou, pour les petites structures, issues de cinq lots différents à raison d'une unité par lot d'un même produit représentatif de la catégorie de produits finis homogènes, afin de prendre en compte la variabilité manière dont ces échantillons sont sélectionnés aura un impact sur la fiabilité du résultat. Si plusieurs prélèvements sont réalisés au cours de la fabrication d'un lot, il devront être représentatifs des différentes étapes de cette séquence le début de la production peut être marqué par une montée en température insuffisante des équipements, par une contamination liée à l'introduction des ingrédients, ...la fin de la production peut être associée à une succession d'ouvertures/fermetures d'un équipement, avec autant de risques de contamination,plus généralement, les différents échantillons doivent permettre d'illustrer la diversité susceptible d'exister dans la qualité du lot fabriqué ; si cette diversité est très importante, il convient de revenir en arrière et de s'interroger sur la segmentation de la production en un seul échantillon est sélectionné, celui-ci doit illustrer les conditions de fabrication les plus défavorables, c'est-à -dire les plus risquées au regard d'une possible contamination du produit. Le choix de cet échantillon doit donc être fait en lien étroit avec l'analyse des Vérification de la DVM⚓Les tests de vieillissement réalisés dans le cadre de la validation initiale de la DVM portent sur un faible nombre d'échantillons il convient de garder en mémoire que, pour un plan d'échantillonnage quel qu'il soit, il y a un risque d'accepter un lot non satisfaisant. Le tableau en annexe I présente ainsi les pourcentages estimés d'unités dépassant une limite fixée en fin de durée de vie en fonction du nombre d'unités réserve que toutes les unités du lot puissent être prélevées avec la même probabilité, plus le nombre d'unités testées est important, plus le niveau de confiance dans la maîtrise du processus s' comme évoqué plus haut, il faut veiller à ce que les échantillons prélevés illustrent toute la diversité potentielle du lot, donc toutes les séquences de sa production. Des biais peuvent apparaître au moment de prélever les échantillons le fait de prélever les échantillons sur le dessus d'un carton ou d'une palette ne permet pas de rendre le prélèvement de toutes les unités du lot équiprobable ; mieux vaut prélever les échantillons sur un tapis de convoyage afin d'accroître le nombre d'unités testées, des tests de vieillissement doivent être réalisés périodiquement dans le cadre de la vérification de la DVM selon une fréquence appropriée, tenant compte notamment des volumes de production ou d'autres critères tests contribuent à augmenter le niveau de confiance concernant la fiabilité de la DVM dans les conditions raisonnablement prévisibles d'utilisation de la analyses peuvent être réalisées selon un plan d'échantillonnage avec n=1. Elles doivent inclure les différents produits de chaque catégorie de produits finis homogènes et faire l'objet d'un suivi de l'évolution des résultats en application de l'article 9 du Reg CE 2073/2005. L'ensemble des informations recueillies sur les lots successifs d'un même produit permet d'avoir une estimation de la qualité microbiologique avec une précision qui s'accroît au cours du Cas particulier de Listeria monocytogenes⚓Pour les aliments prêts à consommer ne permettant pas la croissance de Listeria monocytogenes de par leurs caractéristiques physico-chimiques cf. Reg CE 2073/2005 pH ≤ 4,4 ou aw ≤ 0,92 ou pH ≤ 5,0 et aw ≤ 0,94 ou leurs conditions de conservation produits surgelés ou congelés ou produits réfrigérés à durée de conservation inférieure à 5 jours ou d'autres paramètres sous réserve d'une justification scientifique, le critère de 100 ufc/g s'applique pour les produits mis sur le marché pendant leur durée de considérant l'absence de croissance de Listeria monocytogenes, la recherche et/ou le dénombrement de Listeria monocytogenes doivent être réalisés à J0 dans l'objectif d'évaluer le niveau de maîtrise du procédé de fabrication, tout en ayant la possibilité de mettre en œuvre des mesures de gestion en cas de résultat pour les produits entrant dans la catégorie ne permettant pas la croissance de Listeria monocytogenes » sur la base d'une justification scientifique, il peut être nécessaire de réaliser, en complément, des tests de vieillissement prenant en compte la variabilité inter-lots, et ce, afin de consolider le classement de la denrée dans cette catégorie sur la base également d'un historique de résultats de tests de vieillissement NB⚓Pour cette catégorie d'aliments ne permettant pas la croissance de Listeria monocytogenes, le professionnel doit suivre avec pertinence les paramètres physico-chimiques permettant de s'assurer de la maîtrise du process ex aw, pH... ou les autres mesures exemple concentration en conservateur permettant de s'assurer de la maîtrise du process ou de la est à noter également que, malgré l'absence de croissance de Listeria monocytogenes, le professionnel doit mettre en œuvre toutes les mesures de maîtrise visant à prévenir ces les aliments prêts à consommer permettant la croissance de Listeria monocytogenes, deux critères sont définis dans le Reg CE 2073/2005 absence dans 25 g » en fin de production, critère appliqué dans le cas général, notamment lors de la première validation de la DVM d'un ce cas, la recherche de Listeria monocytogenes doit être réalisée à J0 uniquement et ne sert pas à la détermination initiale de la DVM. ≤ 100 ufc/g pour les produits mis sur le marché pendant leur durée de conservation » et susceptibles de présenter un risque de contamination à la sortie de l'établissement de critère permet d'accepter la mise sur le marché de lots pour lesquels l'opérateur a défini un critère intermédiaire en fin de production en cas de présence de Listeria monocytogenes/ critère, à valider par l'opérateur, est en règle générale < 10 ufc/g ou à un seuil de détection inférieur à ce dernier avec une prévalence maîtrisée dans l'atelier de production, et ce, dès lors que le professionnel peut justifier que le seuil de 100 ufc/g sera respecté jusqu'à la fin de la validation de l'application d'un tel critère intermédiaire nécessite néanmoins la constitution d'un dossier, soumis à l'approbation des services d'inspection, comprenant un historique de tests de vieillissement ces tests seront d'autant plus pertinents qu'ils auront été réalisés sur des lots identifiés à J0 comme étant contaminés en Listeria monocytogenes. L'ensemble de ces résultats permettra de mieux évaluer le pourcentage d'unités susceptibles de dépasser le critère en fin de DVM, et, sous réserve de résultats favorables, d'augmenter le niveau de confiance dans l'évaluation de la maîtrise du process. Les résultats des tests de vieillissement obtenus simplement au stade de la validation initiale ne peuvent pas être jugés suffisants du fait de la faible prévalence de ce pathogène et doivent donc être complétés par des tests de vieillissement supplémentaires dans le cadre de la vérification ;et des études complémentaires cf paragraphe V-B-5.Dans l'attente de la constitution de ce dossier et de la démonstration du respect de la limite de 100 ufc/g pendant toute la durée de conservation, le critère applicable est absence dans 25 g » en sortie de l'établissement.
Ravalement: réaliser le diagnostic des façades d'une maison. Observer et tester chaque mur permet d’identifier puis de solutionner les problèmes rencontrés. Zoom sur les quatre grandes familles de désordres les plus courants. Certaines dégradations sont le signe visible d’une usure normale. Elles sont inévitables.
Contre les effets dangereux pour la santé d’un système immunitaire en proie à un vieillissement prématuré, des chercheurs ont découvert que la bonne gestion du stress est primordiale. A l’inverse, le stress chronique favorise quant à lui une mauvaise hygiène de vie, facteur de risque à part entière d’une immunité malmenée. Le stress, un danger sous-estimé pour le bon fonctionnement de notre système immunitaire ? En lui-même, le stress chronique est déjà considéré comme un facteur déclenchant ou aggravant de nombreuses maladies hypertension artérielle, psoriasis, eczéma, maladie de Crohn, asthme, ulcère gastrique… D’autres études encore, ont démontré qu’il pouvait faire office d’accélérateur de vieillissement » en amplifiant l’effet néfaste des radicaux libres sur l’organisme, à l’origine d’un processus d’oxydation, ce qui va avoir pour conséquence un vieillissement prématuré des cellules… notamment du système immunitaire. Ce constat, une équipe de chercheurs de l’Université de Californie du Sud l’a de nouveau établi dans une étude publiée dans les Actes de l'Académie nationale des sciences PNAS. Celle-ci indique que le stress, sous forme d'événements traumatisants, de stress au travail et de facteurs de stress quotidiens, accélère le vieillissement du système immunitaire, augmentant potentiellement le risque de cancer, maladies cardiovasculaires et de maladies dues à des infections telles que le COVID-19. Alors que la population mondiale de personnes âgées augmente, il est essentiel de comprendre les disparités en matière de santé liées à l'âge. Les changements du système immunitaire liés à l'âge jouent un rôle essentiel dans le déclin de la santé. », explique l’auteur principal de l'étude, le Pr Eric Klopack. Cette étude aide à clarifier les mécanismes impliqués dans le vieillissement immunitaire accéléré. » À mesure que les gens vieillissent, le système immunitaire se dégrade petit à petit naturellement, une condition appelée immunosénescence ». Ainsi, avec l'âge avancé, le profil immunitaire d'une personne s'affaiblit et comprend trop de globules blancs usés en circulation et trop peu de globules blancs frais » prêts à affronter de nouveaux virus et germes envahisseurs. L’équipe scientifique rappelle que le vieillissement immunitaire est associé non seulement au cancer, mais aussi aux maladies cardiovasculaires athérosclérose, hypertension, infarctus, insuffisance cardiaque, AVC, à un risque accru de pneumonie ou encore à une efficacité réduite des et mauvaise hygiène de vie cercle vicieux néfaste pour le système immunitaireMais quels mécanismes peuvent expliquer des différences de santé drastiques chez les adultes du même âge ? En partant de cette question, les chercheurs ont décidé de voir s'ils pouvaient établir un lien entre l'exposition au stress au cours de la vie le déclin de la vigueur du système immunitaire. Ils ont pour cela recoupé des données issues d’une étude menée par l'Université du Michigan, une étude longitudinale nationale sur l'économie, la santé, la situation matrimoniale, la situation familiale et les systèmes de soutien publics et privés de retraités. Pour calculer l'exposition à diverses formes de stress social, ils ont analysé les réponses d'un échantillon de 5 744 adultes de plus de 50 ans. Les participants ont répondu à un questionnaire conçu pour évaluer leurs expériences en matière de stress, y compris les événements stressants de la vie, le stress chronique, la vie quotidienne et la discrimination. Des échantillons de sang ont ensuite été analysés par cytométrie en flux, une technique de laboratoire qui compte et classe les cellules sanguines lorsqu'elles passent une par une dans un flux étroit devant un découvrir également Voici comment faire la différence entre le stress et l’anxiétéLes résultats ont montré que les personnes ayant des scores de stress plus élevés avaient des profils immunitaires apparemment plus âgés, avec des pourcentages plus faibles de nouveaux globules blancs combattants les maladies et des pourcentages plus élevés de globules blancs usés ». Cette association est restée forte même après avoir contrôlé l'éducation, le tabagisme, l'alcool, l’indice de masse corporelle et la race ou l'origine ethnique des participants. Si certaines sources de stress peuvent être impossibles à contrôler, leurs effets, eux, sont notables dans un domaine précis. En effet, les lymphocytes T, un composant essentiel de l'immunité, mûrissent dans une glande appelée thymus, située juste devant et au-dessus du cœur. À mesure que les gens vieillissent, le tissu de leur thymus rétrécit et est remplacé par du tissu adipeux, ce qui réduit la production de ces cellules immunitaires. Des recherches antérieures avaient déjà suggéré que ce processus est accéléré par des facteurs liés au mode de vie comme une mauvaise alimentation et une activité physique faible, associés au stress moments de plaisir, du sport, une alimentation équilibrée… les réflexes anti-stress Dans cette étude, après avoir contrôlé statistiquement une mauvaise alimentation et très peu d'exercice physique, le lien entre le stress et le vieillissement immunitaire accéléré n'était pas aussi fort. » ajoute le Pr Eric Klopack. Cela signifie que les personnes qui subissent plus de stress ont tendance à avoir de moins bonnes habitudes alimentaires et d'exercice, ce qui explique en partie pourquoi elles ont un vieillissement immunitaire accéléré. » C’est pourquoi l’équipe scientifique donne cette bonne nouvelle l’amélioration des habitudes alimentaires et une pratique sportive très régulière chez les seniors peuvent aider à compenser le vieillissement immunitaire associé au stress. Une autre piste d’intervention concerne le cytomégalovirus CMV, un virus de la même famille que celui du bouton de fièvre, de l’herpès génital ou de la varicelle. L'infection par le cytomégalovirus est bénigne, mais les personnes dont le système immunitaire est affaibli par une maladie chronique ou un traitement médicamenteux ont un risque plus élevé de développer des symptômes sévères lors de cette recherches récentes ont montré que le CMV serait à l'origine du vieillissement accéléré du système immunitaire, et si ce dernier est dormant » la plupart du temps comme le zona ou l'herpès labial, il peut éclater surtout lorsqu'une personne subit un stress élevé. Les chercheurs concluent par conséquent, que la vaccination généralisée contre le CMV pourrait être une intervention simple et puissante pour réduire les effets du stress sur le vieillissement immunitaire. » Et pour agir à la source et réduire autant que possible son stress, il existe des réflexes simples à appliquer au quotidien comme le recommande la Société Française de Cardiologie. A commencer par pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique par jour pour renforcer son système anti-stress, boire le moins possible de l’alcool, arrêter le tabac, manger équilibré ou encore s’accorder des moments de détente chaque jour relaxation, méditation, lecture, musique, cinéma et veiller à exprimer ses émotions. Si besoin, il existe des aides psychologiques à la gestion du stress sophrologie, thérapies cognitivo-comportementales… qui impliquent, pour certaines d’entre elles, l’accompagnement par un thérapeute.
N 121. Troubles de la miction et incontinence urinaire de l'adulte et du sujet âgé. Devant un trouble de la miction ou une incontinence urinaire de l'adulte, argumenter les principales hypothèses diagnostiques et justifier les examens complémentaires pertinents. Décrire les principes de la prise en charge au long cours N° 122. Trouble
Maintenir les liens entre les générations et continuer à les tisser patiemment au cours de l’aventure de la vie voici qui représente un véritable challenge lorsque la dynamique familiale se trouve confrontée à une maladie neurologique évolutive. Et cela concerne autant les liens au domicile ou dans une structure d’accueil type EHPAD. Les générations concernées sont souvent au sein d’une même famille grands-parents, oncles et tantes, mais également en proximité habituées à partager un quotidien voisin, parrain, marraine, etc.. Le plus jeune devient l’observateur des modifications engendrées par la maladie et cela bouscule les références habituelles paralysie, perte de la parole post AVC, tremblements, chutes avec difficultés à la marche dans la maladie de Parkinson, somnolence et endormissements dans la maladie à corps de Lewy, troubles de mémoire avec questions répétitives et oublis dans la maladie d’Alzheimer… La liste est longue, sans oublier les troubles du comportement avec réactivité, désinhibitions,… Maintenir les liens entre les générations et continuer à les tisser patiemment au cours de l’aventure de la vie voici qui représente un véritable challenge lorsque la dynamique familiale se trouve confrontée à une maladie neurologique évolutive. Et cela concerne autant les liens au domicile ou dans une structure d’accueil…
BlandineULCE 26 avril 2020 comment faire du savon facile, saponification à froid, savon, savon de castille recette pour le shampooing, saponification débutant, comment faire du savon solide, kit fabrication savon, faire son savon maison sans soude caustique, recette fabrication de savon sans soude, fabriquer son savon liquide, comment fabriquer un savon au
Mobilité et activité des besoins fondamentaux Un des traits fondamentaux de la nature humaine réside dans notre verticalité. L’être humain est le seul mammifère à se tenir debout et à marcher de manière permanente sur ses 2 jambes. Nous sommes donc programmés » pour marcher. Cette bipédie a abouti à une société et un mode de vie où tout est conçu à hauteur de nos yeux, de nos yeux d’Homme debout. Se lever et se déplacer est un besoin essentiel, fondamental, constitutif de notre condition humaine et de notre dignité. Sommaire Mobilité et activité des besoins fondamentaux Mobilité et vieillissement Principales conséquences de la perte de mobilité Le soutien et l’aide à la mobilité de la personne âgée Se mouvoir sur ses 2 jambes permet à l’Homme de survivre » au quotidien mais lui apporte aussi la dignité et l’estime de soi. Le vieillissement physiologique, la maladie chronique, les événements cardiaques, la maladie neurologique et la déficience cognitive peuvent altérer la mobilité de manière partielle ou complète, jusqu’à la perte d’autonomie. A son tour, la perte de mobilité affaiblit les fonctions essentielles de l’organisme. Maintenir le capital mobilité de la personne âgée est donc essentiel pour sa santé globale et sa qualité de vie. Virginia Henderson, infirmière, enseignante et chercheuse, a classé la capacité à se mouvoir et maintenir une bonne posture » parmi nos 14 besoins fondamentaux1. Ce soutien à la mobilité fait partie intégrante des soins liés aux fonctions d’entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d’autonomie d’une personne ou d’un groupe de personnes » qui s’inscrivent dans le cadre du rôle propre de l’infirmierère et de l’Aide-Soignant2. Au quotidien, l’Aidant d’une personne en perte de mobilité va apporter cette aide à la mobilité, à la manipulation, à la communication3. Le maintien et l’accompagnement de ce besoin de posture debout et de déplacement, entre ainsi dans le champ de compétence et/ou d’intervention des infirmiers, des aides-soignants et des aidants. Cet acte de soin à part entière implique que les personnels de soin et les aidants non seulement comprennent les processus en jeu dans la mobilité, possèdent les connaissances permettant d’appréhender les différentes complications de la perte de mobilité et acquièrent un savoir-faire technique et relationnel dans cette aide de proximité. Se lever et se déplacer, l’un des 4 besoins fondamentaux définis par la grille AGGIR La grille AGGIR pour Autonomie Gérontologique Groupes Iso-Ressources définit 4 besoins comme fondamentaux se lever et se déplacer tout seul ; s’habiller et se couvrir tout seul ; se laver et faire ses besoins urine et selles tout seul ; se nourrir tout seul. Mobilité et fonctionnement au quotidien Par se mouvoir, nous entendons être debout, être en mouvement, pouvoir prendre différentes postures. Pour atteindre ces objectifs, le bon fonctionnement de notre appareil locomoteur os, articulations et muscles, mais aussi de notre système nerveux central est essentiel. La capacité respiratoire, la fonction cardiaque jouent également un rôle clé en permettant à l’organisme de s’adapter à l’effort. Cependant, certaines de ces fonctions peuvent décliner ou être compromises avec l’âge et avec elles, notre mobilité et notre autonomie. De la mobilité et l’activité dépendent, réciproquement, de nombreuses fonctions. La mobilisation de toutes les parties du corps est nécessaire aux fonctions vitales la respiration, la circulation sanguine, l’élimination. La mobilité régule l’appétit et le sommeil. Pratiquer une activité physique a donc une incidence globale sur notre santé, un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »4. Le Physical Performance Test PPT, pour une évaluation simple de la mobilité Cette mesure des activités de la vie quotidienne, complémentaire de la grille AGGIR, est plus adaptée à une évaluation chez des sujets âgés fragiles et maintenus à domicile. Le test initial comporte 9 items, mais il existe sous forme simplifiée avec 7 items. Ce test est validé et utilisable chez les sujets âgés les plus fragiles, en institution. Cependant, il est facilement réalisable par le soignant et l’aidant, et rend bien compte des différentes formes de mobilité et de motricité. écrire une phrase, simuler l’action de manger, prendre un livre et le mettre sur une étagère, mettre et enlever une veste, ramasser une pièce de monnaie au sol, faire un tour complet, test de marche de 15 mètres. Le score est établi pour chacun des items de 0 à 4, en prenant en compte le degré de réalisation et la durée. Mobilité, santé psychique et vie sociale Le bien être psychique et les relations sociales sont intimement liés à la mobilité et à la capacité de tenir une posture verticale. Le psychologue humaniste Abraham Maslow, classe ce besoin non seulement comme essentiel au plan physiologique et psychique, mais aussi dans l’accomplissement et l’estime de soi5. De nombreuses études ont montré que la perte de mobilité et d’autonomie induit l’isolement social, un facteur indépendant d’insuffisance de suivi sanitaire, de maladies, de démence et de décès 6,7,8. Mobilité et vieillissement La sarcopénie ou perte progressive de la masse, de la force et de la fonction musculaires au cours du vieillissement pourrait atteindre 63% des 55 ans et plus à l’horizon 204510 Visuel Adobe Stock. Le vieillissement peut être défini comme une période inévitable et naturelle de la vie humaine caractérisée par une baisse des fonctions physiques, la perte du rôle social joué comme adulte, des changements dans l’apparence physique et un acheminement graduel vers une diminution des capacités »9. Principaux facteurs liés au vieillissement physiologique La perte de masse musculaire s’accélère et lorsqu’elle devient sévère, elle peut entraîner une sarcopénie, une maladie aujourd’hui bien documentée et qui faute de prévention, peut conduire à un abandon progressif des activités du quotidien, à la perte d’autonomie et à la dépendance. Si la condition touche aujourd’hui environ un Européen sur 5 de plus de 55 ans, sa prévalence pourrait atteindre 63% chez ce groupe de population d’ici 204510. Le remodelage osseux devient lui-aussi moins efficace ce qui entraîne une perte osseuse et, dans les cas plus sévères, l’ostéoporose, un facteur majeur de risque de fracture et de perte de mobilité, en particulier chez les plus âgés11. Les articulations finissent par s’user et les tissus cartilagineux s’amincissent, avec le risque de développement de l’arthrose, une pathologie handicapante et douloureuse, qui entrave également la mobilité chez les plus âgés. L’acuité des sens est réduite avec l’âge. Alors qu’elles sont indispensables à la stabilité, à l’équilibre, au déplacement, les capacités visuelles et/ou auditives déclinent avec un retentissement sur la facilité à se déplacer, à maintenir l’équilibre, à percevoir les dangers, mais aussi sur la confiance en soi. Avec la perte d’équilibre, se développe la peur de sortir de son domicile et la peur de la chute. La personne âgée réduit d’elle-même son périmètre de déplacement, marche moins et saffaiblit. Ainsi, la vitesse de marche est non seulement un facteur bien documenté de mobilité et de santé mais également un bon indicateur de santé cognitive et d’espérance de vie12,13,14. Se mouvoir et maintenir une bonne posture, l’un des 14 besoins humains selon Virginia Henderson Besoin Description du besoin Respirer Capacité d’une personne à maintenir un niveau d’échanges gazeux suffisant et une bonne oxygénation. Boire et manger Capacité d’une personne à pouvoir boire ou manger, à mâcher et à déglutir. Également à avoir faim et absorber suffisamment de nutriments pour capitaliser l’énergie nécessaire à son activité. Éliminer Capacité d’une personne à être autonome pour éliminer selles et urine et d’assurer son hygiène intime. Également d’éliminer les déchets du fonctionnement de l’organisme. Se mouvoir et maintenir une bonne posture Capacité d’une personne de se déplacer seule ou avec des moyens mécaniques, d’aménager son domicile de façon adéquate et de ressentir un confort. Également de connaître les limites de son corps. Dormir, se reposer Capacité d’une personne à dormir et à se sentir reposée. Également de gérer sa fatigue et son potentiel d’énergie. Se vêtir et se dévêtir Capacité d’une personne de pouvoir s’habiller et se déshabiller, à acheter des vêtements. Également de construire son identité physique et mentale. Maintenir sa température corporelle dans la limite de la normale 37,2 °C Capacité d’une personne à s’équiper en fonction de son environnement et d’en apprécier les limites. Être propre et protéger ses téguments Capacité d’une personne à se laver, à maintenir son niveau d’hygiène, à prendre soin d’elle et à se servir de produits pour entretenir sa peau, à ressentir un bien-être et de se sentir beau. Également à se percevoir au travers du regard d’autrui. Éviter les dangers Capacité d’une personne à maintenir et promouvoir son intégrité physique et mentale, en connaissance des dangers potentiels de son environnement. Communiquer avec ses semblables Capacité d’une personne à être comprise et comprendre grâce à l’attitude, la parole, ou un code. Également à s’insérer dans un groupe social, à vivre pleinement ses relations affectives et sa sexualité. Agir selon ses croyances et ses valeurs Capacité d’une personne à connaître et promouvoir ses propres principes, croyances et valeurs. Également à les impliquer dans le sens qu’elle souhaite donner à sa vie. S’occuper en vue de se réaliser Capacité d’une personne à avoir des activités ludiques ou créatrices, des loisirs, à les impliquer dans son auto-réalisation et conserver son estime de soi. Également de tenir un rôle dans une organisation sociale. Se récréer Capacité d’une personne à se détendre et à se cultiver. Également à s’investir dans une activité qui ne se centre pas sur une problématique personnelle et d’en éprouver une satisfaction personnelle. Apprendre Capacité d’une personne à apprendre d’autrui ou d’un événement et d’être en mesure d’évoluer. Également à s’adapter à un changement, à entrer en résilience et à pouvoir transmettre un savoir. Virgina Henderson définit en 1994 un modèle de 14 besoins fondamentaux de l’être humain que les soignants et les aidants peuvent utiliser pour évaluer l’autonomie d’un patient ou d’un proche5. La vitesse de marche, un critère de mobilité, un indicateur de longévité 14 La vitesse de la marche des personnes âgées est associée à la durée de survie ; l’espérance de vie restante prévue pour chaque sexe et chaque âge augmente avec la vitesse de marche ; ainsi, une vitesse de marche d’environ 0,8 m/s correspond à l’espérance de vie médiane à la plupart des âges et pour les deux sexes ; en deçà , à une espérance de vie inférieure à la moyenne, au-delà , supérieure à la moyenne. l’indicateur vitesse de marche », associé à l’âge et au sexe s’avère aussi précis que les estimations basées l’utilisation des aides à la mobilité, les capacités fonctionnelles, l’existence de maladies chroniques, les antécédents de tabagisme, la pression sanguine, indice de masse corporelle, ou encore les hospitalisations. les pieds de la personne âgée ont été mis à rude épreuve tout au long de la vie et peuvent avec l’âge présenter des déformations, des plaies, des infections ou entraîner des troubles statiques. On estime ainsi que 65% de la population souffrent ou souffriront des pieds15, 16. Avec le vieillissement, le pied ne parvient plus à jouer aussi efficacement son rôle amortissant et dynamique, ce qui peut entraîner des douleurs ou des difficultés de chaussage qui peuvent réduire la mobilité Visuel Adobe Stock Douleurs au pied, perte de mobilité et comorbidités chez le patient âgé16 Une étude a documenté l’association entre perte de mobilité et comorbidités médiées par des douleurs au pied chez des patients âgés en moyenne de 55 ans. Elle identifie 5 clusters douleur à la voute plantaire 26,8% douleur à l’arrière du pied 20,9% douleur au talon 13,3% Une prédominance de la douleur à l’avant-pied, aux orteils et aux ongles est associée à une incidence plus élevée de l’obésité et du diabète ; Maladies neurologiques et perte de mobilité Au-delà des facteurs de vieillissement physiologique, les maladies, chroniques – comme l’obésité et le diabète – voir plus haut et les maladies neurologiques liées à l’âge peuvent obérer la mobilité et l’activité chez les personnes âgées. Les démences, dont la maladie d’Alzheimer, impactent directement les comportements liés à la mobilité. La personne peut déambuler, errer sans but, mais elle peut aussi refuser de se lever et de marcher. Ainsi, la déambulation, un besoin incontrôlable de marcher sans cesse et sans but apparent, est l’un des troubles moteurs aberrants pouvant se manifester au stade modéré ou avancé de la maladie. La personne démente ne comprend pas la situation, ne comprend donc pas la nécessité de se déplacer, d’accomplir une tâche ou une activité. Les soignants et les aidants notent également chez leurs patients ou leurs proches une propension à un nombre excessif de siestes diurnes, même avant l’apparition des troubles associés à la maladie d’Alzheimer. La maladie d’Alzheimer attaque en effet directement les zones du cerveau responsables de la veille, de l’activité et de la mobilité au cours de la journée17. La maladie de Parkinson les premiers symptômes réduction de la motricité, raideur et tremblements au repos entraînent immanquablement une réduction des activités du quotidien et de l’autonomie. Rapidement, le proche ou le patient parkinsonien souffre de troubles de la marche et de l’équilibre qui rendent toute activité difficile. La maladie de Charcot ou sclérose latérale amyotrophique, une autre maladie neurodégénérative, touche précisément les motoneurones qui contrôlent les muscles volontaires ce qui paralyse progressivement les patients. L’accident vasculaire cérébral peut également entraîner de nombreuses séquelles qui limitent la motricité et la mobilité, dont les troubles de l’équilibre, le steppage, l’hémiparésie ou hémiplégie. Troubles de la mobilité liés à une atteinte neurologique Steppage ou pied tombant » anomalie de la marche liée à une atteinte nerveuse, caractérisée par une paralysie des muscles releveurs du pied et des orteils et un abaissement constant de la pointe du pied. Hémiparésie déficit partiel de la force musculaire touchant la moitié droite ou gauche du corps Hémiplégie paralysie affectant la moitié gauche ou droite du corps Dénutrition et incontinence, 2 causes majeures de perte de mobilité Deux autres états pathologiques, souvent rencontrés en cas de maladie neurologique, sont moins souvent évoqués dans la perte d’autonomie de la personne âgée. Pourtant, ils impactent directement la mobilité la dénutrition qui entraine une baisse de la masse musculaire et induit un état de faiblesse et l’incontinence urinaire, qui conduit, souvent par manque de prise en charge adaptée, à la sédentarité et à l’isolement social. La dénutrition Elle touche 4 % des personnes âgées à domicile et sa prévalence augmente avec l’âge. Si nous ne développerons pas à nouveau cet état et ses conséquences – voir notre précédent dossier18 -, nous rappellerons que la dénutrition favorise l’augmentation du risque de déclin fonctionnel et le basculement » dans la sarcopénie, la perte de mobilité, la fragilité et la perte d’autonomie. La malnutrition protéino-énergétique, quel que soit son mécanisme, affaiblit l’organisme du sujet âgé en l’obligeant à puiser dans ses réserves. Elle entraîne aussi fatigue, asthénie, amaigrissement, aggravation des pathologies en cours et peut aller jusqu’à mettre le pronostic vital en jeu. La détection par le soignant et/ou l’aidant de cette fragilité, permet des interventions nutritionnelles adaptées qui peuvent réduire le risque d’incapacité. L’incontinence Les fuites urinaires qui touchent 10 % des sujets âgés de 70 à 75 ans et 25% des personnes de plus de 85 ans et entre 50 et 70 % des sujets âgés résidant en institution, sont à l’origine de problèmes d’hygiène, mais aussi de sédentarité, d’isolement, de restriction des activités sociales et finalement d’institutionnalisation19. Faute de prise en charge adaptée, l’incontinence urinaire va modifier considérablement le comportement de la personne, favoriser sa sédentarité et l’isolement social, induire le syndrome dépressif et une souffrance psychique et physique Visuel Adobe Stock Les troubles de la continence constituent un bon exemple de pathologie dont les causes comprennent à la fois le vieillissement physiologique, notamment musculaire, certaines pathologies chroniques -comme l’obésité-, et les anomalies du système neurologique. En effet, la continence nécessite à la fois un bon système musculo-ligamentaire urinaire, une vessie capable de se relâcher pendant le remplissage et de se contracter pendant la miction, un sphincter efficient ainsi qu’un périnée solide, mais aussi un système nerveux en bonne santé. Avec l’âge cependant, le plancher pelvien fatigue et le système nerveux végétatif qui contrôle la vessie peut être altéré, ce qui peut provoque des contractions accidentelles des muscles vésicaux. Faute de prise en charge adaptée, l’incontinence peut favoriser sa sédentarité et l’isolement social, induire le syndrome dépressif et une souffrance psychique et physique. La personne n’ose plus sortir peur de ne pas savoir où sont les toilettes, peur de ralentir un groupe, appréhension d’une gêne olfactive, peur de se salir, peur que les autres se rendent compte…. Un traitement inadapté de l’incontinence mauvais choix de protections urinaires ou soins inadéquats ou douloureux contribue à la perte de mobilité, au développement de troubles de l’humeur et du comportement. Soignant » Incontinence Chaque situation est unique. Le rôle de l’aidant est primordial pour aider la personne à accepter une prise en charge adaptée de son incontinence. Quelques principes à respecter le choix des protections doit faire partie du projet de vie du patient ou de la personne aidée ; l’aidant va devoir s’appuyer sur le niveau d’incontinence saturation des protections et les habitudes mictionnelles de la personne, mais aussi sur la mobilité et les activités de la personne aidée ; Il existe aujourd’hui des protections parfaitement adaptées aux niveaux d’incontinence et de mobilité Chez le patient autonome, on préfèrera pour une incontinence modérée, les protections à capacité d’absorption de 500 ml à ml, de type sous-vêtements absorbants, ressemblant à un sous-vêtement classique les slips absorbants » ex TENA Pants ou les changes anatomiques ex TENA Comfort Proskin, à porter avec un slip de maintien ex TENA Fix pour une incontinence sévère, les protections à capacité d’absorption de 500 ml à plus de ml voire ml, dont les grandes protections ex TENA Comfort Super ou TENA Comfort Extra et les changes complets superabsorbants comme le TENA Slip Super ou Maxi ou le change TENA Flex avec ceinture Super ou Maxi ; chez les personnes dépendantes, atteintes de troubles neurologiques et/ou en cas de nycturie, les grandes protections avec filet de maintien ex TENA Fix ; chez les patients alités, les changes complets seront également préférés. Principales conséquences de la perte de mobilité Les principaux facteurs de la perte de mobilité sont liés au vieillissement physiologique et aux maladies chroniques et/ou neurologiques liées à l’âge. Ses conséquences sont une aggravation des mêmes facteurs. La perte de mobilité entraîne la personne âgée dans une spirale où l’isolement social, la peur de l’extérieur, la perte de confiance et d’autonomie vont détériorer la santé osseuse et musculaire, accroître le risque de blessures et de fractures, l’incidence de maladies chroniques, dont le surpoids et l’obésité, accélérer la neurodégénérescence et le déclin cognitif. L’éloignement géographique, l’absence ou la rareté des relations familiales, la perte progressive du réseau amical, conjugués à la peur de sortir, l’inadaptation de la rue, des accès et des transports au handicap et l’absence de groupes ou d’associations de proximité en sont les principales causes d’isolement social Visuel Adobe Stock L’isolement social, est la première conséquence de la perte de mobilité. Défini comme un nombre de contacts <4 contacts physiques par semaine, l’isolement social est un facteur à part entière de problèmes de santé et de décès. L’isolement renforce la restriction de la mobilité et des déplacements chez la personne âgée. Un risque accru de chutes. La réduction des capacités d’adaptation, la perte des réflexes, l’affaiblissement des organes sensoriels et la réduction des activités physiques fragilisent la personne âgée et accentuent le risque de chute. Une personne âgée de plus de 65 ans fait en moyenne 3 chutes par an. Si 10 % seulement des chutes entrainent une fracture col du fémur, poignet, coccyx, 90 % des chutes entraînent une fracture psychologique21. Une fonction d’élimination perturbée Perdre sa mobilité c’est aussi ne plus pouvoir accomplir un autre besoin fondamental humain éliminer » selles et urines, mais aussi les déchets liés au fonctionnement normal de l’organisme. Le transit intestinal est lié à la mobilité. L’alitement et ses complications Autre conséquence majeure de la perte de mobilité, une sédentarité et un risque d’alitement plus élevés. Au lit ou au fauteuil », le patient devient littéralement » grabataire. Avec de multiples complications à la clé, dont la constipation, l’infection bronchique ou urinaire ou encore la phlébite. Autre complication sévère de décubitus, l’escarre, ou plaie consécutive à une hypoxie tissulaire provoquée par une pression excessive et prolongée. Escarre et DAI, des facteurs de risque communs L’escarre et la dermatite associée à l’incontinence partagent un facteur de risque commun majeur, l’alitement et l’immobilité. En prévenant l’apparition d’une DAI, on prévient celle d’une escarre et inversement. L’utilisation de crème de toilette hydratante ex TENA WashCream permet de réduire les lésions liées à l’humidité associée à l’incontinence. La peau est plus saine, mieux hydratée, le risque de plaies cutanées est également réduit. Il peut être opportun de protéger la peau plus vulnérable des personnes âgées en cas d’immobilité ou de frottements prolongés. Il existe des crèmes barrières » Ex TENA Barrier Cream adaptées à la protection de la peau et à la prévention des lésions cutanées liées à l’incontinence. Une crème protectrice Ex TENA Zinc Cream peut également apporter, une protection aux peaux irritées, fragiles et vieillissantes. Les aidants ne doivent pas oublier que la santé et l’intégrité cutanée participent aussi à la mobilité Visuel TENA. Le soutien et l’aide à la mobilité de la personne âgée Le maintien de la motricité et la prévention de la perte de mobilité peuvent faire la différence au niveau des résultats de santé, de la longévité, et de la qualité de vie du patient âgé. Les soignants et les aidants ont un rôle considérable à jouer en réunissant les conditions, au quotidien, d’un mode de vie plus sain. Même chez des personnes très âgées, une alimentation équilibrée et diversifiée 18 et la pratique de l’exercice physique -ou d’une activité physique adaptée- permettent d’entretenir voire de développer le capital mobilité22. La pratique de l’exercice est la meilleure des préventions pour un vieillissement en bonne santé et un maintien de la mobilité Adobe Stock. L’encouragement à l’exercice physique Les études se multiplient -et nous ne pourrons pas toutes les citer- pour préconiser la pratique de l’exercice non seulement comme la base du maintien de la mobilité et de l’autonomie du patient âgé, y compris chez le patient dément23, mais comme la première des préventions pour un vieillissement en bonne santé. Si le Plan National Nutrition Santé PNNS et les recommandations internationales préconisent 30 minutes d’activités physiques modérées par semaine à l’âge adulte, les dernières études ouvrent des pistes plus précises exercices de force et de résistance, HITT High Intensity Interval Training adapté à l’âge et à l’état de santé, permettent de maintenir la santé musculaire et osseuse, de réduire les taux de chute et la mortalité, de lutter contre la maladie cardiaque et métabolique mais aussi de freiner la déficience cognitive liée à l’âge. La pratique d’un exercice adapté permet de réduire tous ces facteurs de risque évoqués de perte de mobilité. Même en cas de maladie neurologique, dont la maladie de Parkinson, il existe des exercices adaptés qui vont préserver la santé musculaire et maintenir au maximum le capital mobilité. Préparer la personne à la situation de chute La peur de chuter, de ne pas se relever, d’avoir à passer de nombreuses heures sur le sol, la hantise d’une hospitalisation, d’un possible non-retour à domicile restreignent le souhait de mobilité chez la personne âgée. Une personne préparée réagira mieux en cas de chute. Expliquer à la personne que tout le monde peut chuter, quel que soit l’âge mais qu’apprendre à se relever peut permettre d’appeler les secours ou d’attendre l’arrivée de l’aidant ou du soignant. Se relever d’une chute en 4 mouvements Basculer du dos sur le côté en ramenant le bras opposé En position latérale, plier et ramener la jambe extérieure vers le haut Passer en position ventrale, agenouillé sur la jambe repliée, prendre appui sur les coudes et sur le genou Se mettre à 4 pattes, puis prendre appui, si possible sur un meuble pour s’aider à se relever. Témoignage L’encouragement à la mobilité, une affaire d’équipe Une des résidentes les plus jeunes dont j’ai eu à m’occuper, S., âgée de 62 ans, est entrée en EHPAD à la suite d’une impossibilité de vivre seule à domicile. En surpoids, elle ne se déplaçait plus qu’en fauteuil roulant. Fataliste, légèrement dépressive, elle s’apprêtait à vivre le restant de sa vie dépendante de son fauteuil. C’était sans compter sur le dynamisme de l’équipe soignante. Aides-soignants, Infirmiers, kinésithérapeute, ergothérapeute, psychologue ont conjugués leurs efforts. Lentement, sollicitée quotidiennement, Sylvie a commencé à se mettre debout pour quelques soins d’hygiène, pour se regarder dans le miroir de la salle de bains. Puis a esquissé quelques pas maladroits, douloureux au début puis de plus en plus enhardis. Les soignants n’ont jamais renoncé. Sylvie a retrouvé le sourire et au terme d’une rééducation longue peut dorénavant, avec l’aide de son rollator équipé d’un siège, se rendre au village. L’aide à la mobilité la marche, la meilleure des pratiques La marche est aujourd’hui documentée comme la meilleure forme d’exercice, praticable au grand air, la plus accessible, la mieux adaptable aux capacités de la personne aidée. Lutter contre l’inactivité ou la perte de mobilité en incitant la personne aidée à effectuer par elle-même, quand cela est possible, les tâches de la vie quotidienne. Ces tâches permettent de mobiliser la plupart des muscles du corps et entretiennent aussi la capacité cognitive-et notamment la mémoire de travail. Mobiliser la personne âgée en cas de perte de mobilité, l’aider à se lever de sa chaise ou de son fauteuil toutes les 2 heures et faire le tour de la pièce est déjà un début. Partager de petits exercices aérobiques l’aide d’un kinésithérapeute pourra être utile pour établir un programme d’exercice d’étirement et de mobilisation. Un parcours de marche pourra également être établi en fonction des capacités physiques et de l’endurance de la personne aidée. Ce parcours pourra être établi au domicile, tout comme à l’extérieur, lorsque le temps le permet. Prévoir de petits obstacles à contourner ou à enjamber permettra à la personne de travailler son équilibre. Lutter contre la peur La peur de la perte d’équilibre doit être anticipée. Donner le bras, proposer un appui sécurise et renforce la relation soignant-soigné, aidant-aidé et le plaisir d’être ensemble. Cet accompagnement permet aussi d’évaluer la marche de la personne accompagnée une marche à tout petits pas est une manifestation de la peur et de la perte de confiance. C’est également un signe prédictif du risque de chute, car la personne ne lève pas assez les pieds. Lutter contre cette tendance en donnant le bras et en incitant la personne à bien lever ses pieds permet donc de réduire le risque de perte d’équilibre et de chute. Pour accompagner la personne, il est recommandé de toujours se placer du côté le plus valide de la personne accompagnée. Proposer une aide matérielle, comme une canne ou une aide à la marche, sans dramatiser, peut aussi sécuriser, à terme, la personne aidée. L’accompagnement à la marche, en pratique Si la personne marche seule sur le côté préféré de la personne, bras en barre poser son bras à l’horizontal sous le bras de la personne à soutenir comme si notre bras formait une barre d’appui. Si la personne marche avec une canne sur le côté opposé à la canne, bras en barre Si la personne marche avec un cadre de marche ou un rollator rester derrière elle. Bon pied, bon œil » La santé et le confort du pied sont essentiels à la pratique régulière de la marche. Il est conseillé de marcher pieds nus dans la maison autant que de possible ; maintenir les ongles courts et avoir si besoin recours à des soins de pédicurie ; masser la voute plantaire, le pied, mobiliser les orteils, après la toilette ; penser à s’hydrater les pieds. Certaines crèmes seront indiquées, lors de la toilette, pour l’hydratation du corps, sans oublier les pieds Ex TENA Body Lotion ProSkin Le pied de la personne diabétique doit faire l’objet d’un examen quotidien. En perdant de la sensibilité, la personne diabétique ne sent pas la blessure qui peut dégénérer en plaie chronique, empêcher le chaussage et entraver la marche. Des chaussures inadaptées peuvent suffire à décourager une personne âgée à marcher. La personne doit opter pour des chaussures confortables, adaptée aux déformations éventuelles de ses pieds ; la chaussure doit être suffisamment large pour permettre aux orteils de bouger ; de préférence, l’ouverture sera totale pour introduire facilement le pied ; les scratchs seront préférés aux lacets, la chaussure doit bien maintenir le pied et le talon. Les talons ne doivent pas dépasser 4 cm de hauteur. L’accompagnement à la déambulation chez le patient dément La déambulation est une forme de mobilité qu’il faut savoir aussi accompagner chez le patient dément. L’aidant doit décrypter », accompagner et sécuriser la déambulation du patient dément Visuel Adobe Stock Décrypter la déambulation permet de détecter un inconfort ou un état pathologique le patient dément peut au travers de la déambulation manifester un inconfort physique vêtements trop serrés, envie d’aller aux toilettes, soif, constipation…, un inconfort psychologique incompréhension de la situation, absence de reconnaissance de nouvelles » personnes, nouveau protocole de prise en charge, modification dans sa routine… ou un état pathologique douleur, hyperthermie… Si ces déambulations doivent être surveillées, pour autant, il ne faut pas tenter de les contenir et d’empêcher cette marche. Respecter la déambulation du malade, c’est préserver sa part de liberté et de dignité. » Parfois aussi, le patient se refuse à bouger. L’aidant doit alors amener la personne à se mouvoir. Lui proposer un but, un dérivatif chercher une photo, apporter son aide pour ranger, venir chercher un verre d’eau… Quelques conseils pour une déambulation plus vivable et plus sécure Organiser un espace de déambulation sans obstacle Cacher » la porte de sortie avec un rideau Promener » régulièrement le malade à l’extérieur Remplacer l’envie de sortir par d’autres activités jeux, danse, gestes de la vie quotidienne Si la déambulation a lieu la nuit et entraine une inversion jour-nuit, il peut être intéressant au réveil nocturne de donner à manger, pour favoriser le retour au calme puis au lit. Renforcer ensuite l’activité physique dans la journée permettra de réduire la déambulation nocturne. Canne ou cadre de marche ? La canne Simple d’utilisation elle est souvent le premier accessoire des personnes en légère perte d’équilibre ; Préférer les cannes tripodes 3 pieds au sol beaucoup plus stables que la canne simple ; Une canne doit être réglée à la bonne hauteur la poignée tenue par la main doit être à peu près au niveau de la hanche ; Penser que le coude doit être fléchi à 20-30 degrés pour éviter des contractures musculaires du bras ; La canne doit toujours être placée du côté le plus valide. Le déambulateur Ce dispositif est une réelle clé pour maintenir l’autonomie pour la personne en difficulté, il est synonyme d’indépendance retrouvée ; Le déambulateur est plus rassurant que la canne et dès qu’un trouble de l’équilibre s’installe, il devient le partenaire indispensable pour continuer à marcher et sortir du domicile ; Quel cadre de marche choisir ? Pour les transferts assis-debout, opter pour un cadre de marche fixe, sans roue et plus stable, pour la marche, ce cadre nécessite de la force pour être soulevé et peut s’avérer difficile en cas d’utilisation sur de plus longues distances. Un déambulateur rollator sera alors préféré, si la personne est autonome et capable d’utiliser les freins. Dans ce cas, on préfèrera pour les sorties à l’extérieur, un 4 roues, souvent équipé d’un panier et d’un siège pour permettre une station assise de repos, pour une utilisation à l’intérieur, un 3 roues suffira, en cas de problème de faible force, un 2 roues, compromis entre cadre de marche et rollator classique, plus léger et plus maniable sera préféré. La mobilisation de la personne âgée Verticaliser une personne, même si elle ne se déplace pas est essentiel. Lui permettre de prendre appui sur ses 2 jambes, lorsque cela est possible, permet au corps de préserver une capacité respiratoire, aux muscles et aux articulations de travailler un peu. Sur le plan mental, les bénéfices aussi sont là chez la personne alitée, cette verticalisation permet de conserver une sensation et une image de son corps et de préserver son estime de soi. L’installation au fauteuil permet à la personne non seulement le changement de position, mais une reprise de contact, visuel, avec la vie, l’activité, son environnement et son entourage. Prendre le temps de s’installer à côté d’elle, permet de partager son intimité et, à sa hauteur, de lui rendre » toute sa dignité. Mobiliser contre l’escarre l’escarre est une plaie qui entraine une souffrance physique et morale, limite la mobilité et l’autonomie et retentit souvent et de manière sous-estimée sur la qualité de vie des patients. La mobilité joue un rôle clé dans la prévention de l’escarre -tout comme la nutrition et les soins de la peau-. L’objectif de la mobilisation et des changements de position reste la décharge des points d’appui afin de prévenir la survenue d’escarres tout en préservant le confort du patient. Bonnes pratiques de mobilisation du patient porteur d’escarre Ces changements doivent être programmés si la personne se trouve limitée dans sa capacité de changer et de contrôler la position de son corps au lit ou au fauteuil ; Ils doivent être réalisés toutes les 2 à 3 heures en fonction des capacités et de l’état du patient ; Chaque positionnement peut par exemple être photographié par un ergothérapeute et ensuite être affiché près du patient pour permettre aux aidants de positionner les patients de manière efficace et confortable ; Le rythme des changements de position doit être discuté avec l’aidant, en tenant compte des souhaits du patient et de son état. En conclusion marcher, se déplacer est un acte si naturel qu’il faut être immobilisé par la maladie ou par un accident de la vie pour comprendre à quel point c’est un besoin fondamental et vital. Le soignant et l’aidant doivent donc se mettre à la place » du patient ou de la personne aidée pour comprendre l’envie irrépressible de bouger, ce besoin de liberté et d’autonomie qui reste entier, en dépit du handicap. Nous, aidants naturels ou soignants professionnels, nous devons rendre aux personnes en perte de mobilité cette liberté de mouvements et cette joie de se déplacer. Nous devons trouver le moyen de rendre cette dignité attachée à l’Être debout » qui représente la liberté, la confiance et l’estime de soi. Si la marche est ralentie, si les pas sont moins assurés, s’il est besoin d’une aide à la marche, nous ne devons pas oublier que l’envie de mouvement et d’autonomie reste entière chez la plupart de nos proches et de nos patients. Fabienne Bail, Infirmière, Cadre de santé Ex-Responsable Pôle Soins EHPAD et Formatrice en soins infirmiers. Biblio Code de la Santé publique relatif à l’exercice professionnel Articles R 4311-5 The Principles and Practice of Nursing de 1994 Virginia Henderson, V. Traduction française La nature des soins infirmiers InterEditions, Paris, France, 1994 ISBN 9782729605032 HAS 2014 Le soutien des aidants non professionnels OMS Organisation mondiale de la Santé Actes officiels 1946 Motivation and Personality Abraham Maslow Harper & Brothers, 1954 Annals of Family Medicine September/October 2018 doi Social Isolation and Patient Experience in Older Adults Am J Epidemiol. November 16, 2018 doi Social isolation and mortality in US black and white men and women Health Psychology Dec 22, 2014 Chronic Illness and Loneliness in Older Adulthood The Role of Self-Protective Control Strategies. Le Vieillissement Mishara Professeur de Psychologie à l’Université du Quebec, Riedel Professeur de Psychologie à la South State University- Minnesota- Presses Universitaires de France World Congress on Osteoporosis, Osteoarthritis & Musculoskeletal Diseases WCO-IOF-ESCEO 2016 16-Apr-2016 The Future Prevalence of Sarcopenia in Europe Congrès EULAR Abstract N° OP0043 et Annals of Rheumatic Diseases via Eurekalert Nearly two-thirds of American osteoporotic hip fractures are seen in the extreme elderly » American Academy of Neurology 2012 How Fast You Walk and Your Grip in Middle Age May Predict Dementia, Stroke Read Study Neurology July 2014; DOI Motoric cognitive risk syndrome Multi-country prevalence and dementia risk JAMA 2011 January 5, 2011 DOI Gait Speed and Survival in Older Adults Gerontology 2017 DOI Foot Function, Foot Pain, and Falls in Older Adults The Framingham Foot Study Arthritis Care and Research 2017 DOI Identification of Clusters of Foot Pain Location in a Community Sample Alzheimer’s and Dementia August 12, 2019 DOI In Press Eurekalert AAAS 12-Aug-2019 Alzheimer’s disease destroys neurons that keep us awake SAD N°71 Aide à l’alimentation de la personne âgée BJU International 20 March 2018 DOI Sitting time, physical activity and the risk of lower urinary tract symptoms a cohort study Petits Frères des Pauvres Septembre 2019 Etude isolement et territoires des personnes âgées enseignements et préconisations J Am Med Dir Assoc. 2013 doi Fear of falling in patients with hip fractures prevalence and related psychological factors. Frontiers in Physiology 30 August 2019 DOI Comparable Rates of Integrated Myofibrillar Protein Synthesis Between Endurance-Trained Master Athletes and Untrained Older Individuals Journal of the American Geriatrics 24 January 2018 DOI Can Exercise Improve Cognitive Symptoms of Alzheimer’s Dementia? A Meta-Analysis Oct 21, 2020
Untest sanguin du vieillissement. En plus de nous dire à quelle vitesse nous vieillissons, ce test peut également prédire si une personne est plus susceptible de développer une maladie chronique ou de mourir dans un proche avenir. Il s’agit d’une mise à jour des horloges épigénétiques, des tests qui permettent d’estimer l’âge
Les protéines pourraient prédire avec précision l'âge d'une personneVous pensiez vieillir tout au long de votre vie ? C'est raté. En réalité, vous allez vieillir au cours de 3 étapes distinctes. C’est du moins ce qu’assurent les chercheurs de l’Université de Stanford qui ont publié leurs analyses dans la revue Nature y expliquent avoir analysé le plasma sanguin de personnes - soit 2 925 protéines plasmatiques exactement. Leur âge variait entre 18 et 95 ans. Or, d'après leurs recherches, les niveaux de ces protéines subissent de brusques changements, à la hausse ou à la baisse "En exploitant en profondeur le protéome plasmatique vieillissant, nous avons identifié des changements ondulants au cours de la vie humaine. Ces changements étaient le résultat de grappes de protéines se déplaçant selon des schémas distincts, aboutissant à l’émergence de trois vagues de vieillissement", écrivent les chercheurs.“Par ailleurs, bien que nous savions depuis longtemps que la mesure de certaines protéines dans le sang pouvait renseigner sur l’état de santé d’une personne, comme les lipoprotéines pour la santé cardiovasculaire, par exemple, on ne s'était pas rendus compte que les niveaux de tant de protéines différentes changeaient de façon marquée avec l’âge”, explique Tony Wyss-Coray, professeur de neurologie et de sciences neurologiques au Stanford Alzheimer’s Disease Research lui, ces changements des niveaux de protéine migrant des tissus de l’organisme vers le sang sont des marqueurs du vieillissement. Graphique montrant l’évolution du protéome et de plusieurs groupes de protéines clés Crédits Benoit Lehallier et al. 2019Un test sanguin capable de mesurer la manière dont vieillit une personneLes biologistes ont désormais la preuve que le vieillissement n’est pas un processus long et continu évoluant à la même vitesse tout au long de la vie grâce à la lecture de ces protéines, ils confirment que les trois changements majeurs dans la vie d'un humain s'opèrent à 34, 60 et 78 ans. Ces résultats soulignent en outre le lien entre le vieillissement et le sang, un rapport qui a été repéré dans des études étonnant encore - les scientifiques ont mis en place un système grâce auquel le mélange de 373 protéines sélectionnées dans le sang pourrait être utilisé pour prédire avec précision l'âge d'une personne, à trois ans découvertes soulèvent la possibilité, qu’un jour, il sera possible d'élaborer un test sanguin capable de mesurer comment vous vieillissez du moins, au niveau cellulaire.Vers des traitements efficaces pour lutter contre des maladies liées à l'âgeGrâce à cette découverte, les chercheurs ont été capables de déterminer l’âge d’individus avec une marge d’erreur de plus ou moins trois ans. Chez les personnes dont l’âge prévu était considérablement inférieur à leur âge réel, les résultats basés sur les protéines sanguines ont montré qu’ils étaient en remarquablement bonne santé pour leur résultats de cette nouvelle étude sont également précieux dans l’identification de traitements efficaces afin de contrer certaines maladies liées à l’âge, comme les accidents vasculaires cérébraux ou la maladie d’ peut également mener à davantage de recherches sur la façon dont nous vieillissons. Le but ? Comprendre ce qui nous fait vieillir pour mieux anticiper ses effets sur notre NewsletterRecevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.
Deschercheurs de l’Université Brigham Young, aux États-Unis se sont en effet penchés sur le lien entre le type de lait que l’on boit et la longueur des télomères, les régions de l’ADN situées à l'extrémité des chromosomes. La taille des télomères est depuis longtemps considérée comme un indicateur de vieillesse, ou encore un indice de longévité, du fait que
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Debonnes habitudes de vie peuvent ralentir ce processus de vieillissement cognitif et aider à maintenir notre cerveau en bonne santé. Dans cet article nous vous proposons différentes stratégies de gymnastique cérébrale qui vous permettront de développer de nouvelles connections neuronales et d’augmenter vos réserves cognitives. Nos actions et notre style de
marqueur de résorption osseuse, cross laps, santé osseuse, prévention ostéoporose, test, bilan, fractures, anti-âge Bilan de prévention Qu'est-ce que c'est ? En France, 25% des femmes de 65 ans et 50% des femmes de 80 ans présenteraient une ostéoporose. Les fractures constituent la conséquence la plus grave de l’ostéoporose et une source majeure de handicaps et d’incapacités, surtout dans les populations âgées. Les marqueurs de la résorption osseuse apparaissent de plus en plus comme des outils importants pour l’exploration des ostéoporoses en pratique quotidienne. Le collagène de type 1 est le constituant le plus abondant de l’os et les marqueurs les plus pertinents sont des produits de dégradation de ce collagène osseux. Un dosage dans le sang de ces produits de dégradation Cross-laps sérique constitue de ce fait, un marqueur de la résorption osseuse, prédictif de la perte osseuse observée dans l’ostéoporose, du risque fracturaire qui en résulte, de la réponse à un traitement adapté à cette pathologie. Nos os se renouvellent tout au long de la vie. La santé de l’os dépend d’un équilibre entre les facteurs qui contribuent à la formation de l'os c’est la tâche revenant aux cellules appelées ostéoblastes et les facteurs qui contribuent à la destruction des parties les plus vieilles de l’os des cellules appelées ostéoclastes. Ces facteurs sont multiples exercice physique, hormones estrogènes, corticostéroïdes, vitamines D et K, minéraux calcium, sodium, potassium… Le problème de l’ostéoporose, c’est que les facteurs de destruction l’emportent sur les facteurs de construction de l’os. Les moyens d’évaluation du risque d’ostéoporose sont de deux types l’ostéodensitométrie, qui donne une mesure précise de la structure osseuse. les marqueurs biologiques du remodelage osseux permettent d’obtenir une cinétique sur une durée plus courte, de l’ordre de quelques semaines. Les hommes ne sont pas épargnés Longtemps considérée comme une maladie affectant essentiellement les femmes, l’ostéoporose concerne pourtant un nombre grandissant d’hommes de plus de 60 ans. Actuellement, le risque pour un homme de subir une fracture ostéoporotique est loin d’être négligeable puisqu’au cours de sa vie, il est de 13 à 25 %, soit seulement 2 à 4 fois moins que pour une femme. Comment prévenir l'ostéoporose ? La prévention est essentielle et repose, chez la femme comme chez l'homme, sur des recommandations d’activité physique régulière et d’apports suffisants en calcium, vitamine D, oméga 3 et
9yhb0. 5j3ba2p9nc.pages.dev/565j3ba2p9nc.pages.dev/1125j3ba2p9nc.pages.dev/2465j3ba2p9nc.pages.dev/2065j3ba2p9nc.pages.dev/3465j3ba2p9nc.pages.dev/3205j3ba2p9nc.pages.dev/2895j3ba2p9nc.pages.dev/2005j3ba2p9nc.pages.dev/247
comment faire un test de vieillissement